Philippe Lebocq n'est pas un tintinophile comme les autres. Là où certains se contentent des "révélations" officielles, lui, il fouine partout : dans les greniers, les brocantes, les marchés aux puces. Inévitablement, comme tout archéologue persistant, il a fini par mettre à jour des documents vraiment incroyables. Philippe nous a confié quelques unes de ses trouvailles que nous avions aussitôt mises en ligne comme : "L'astronome et l'araignée", les "Tintin avant Tintin" ou "Tintin et le veau d'Or". Tous ces trésors sont aujourd'hui dans son remarquable Boula Matari.

Le titre original du livre n'échappera pas aux tintinophiles avertis qui ont en mémoire la grande vignette de la dernière page de Tintin au Congo. Un vieux sage du village déclare à des jeunes "Moi plus jamais y en verrai Boula-Matari comme Tintin !". Cette phrase mystérieuse est expliquée dans le livre de Philippe Lebocq.
Au sommaire on retrouve des thèmes très variés sur les origines du nom de Tintin, les étranges similitudes et résonances des albums d'Hergé avec des récits plus anciens, les sources de certains gags, etc...
Si certains documents sont déjà connus des tintinophiles comme la parodie "L'ami du patro", beaucoup d'autres constituent d'étonnantes révélations ou mises au point historiques ("Moscou sans voiles", les titres des albums, etc...).

Voici quelques extraits :

L'astronome et l'araignée. RG pompe sur G.RI !

Tintin est né dans "Le Petit Illustré" !

C'est certainement la trouvaille la plus étonnante de Philippe Lebocq. Dès 1923 une personnage à la houppette nommé Tintin fait son apparition dans de petites BD du très populaire journal de l'époque "Le Petit Illustré". Plusieurs auteurs sont à l'origine de ces récits qui se prolongeront sur quelques numéros du journal.
Voilà une découverte qui alimente de manière inattendue les questions sur les influences d'Hergé dans la création du personnage de Tintin. L'ouvrage de Philippe évoque aussi des utilisations antérieures du nom de Tintin