L' auteur du récit "Le jade sacré" a été plus inspiré dans ses autres parodies - Le trésor des Nazis et La mort du maître. Dans cette aventure qui n'a d'exotique que le nom, Tintin est confronté à un vieil ennemi qui pourtant était bel et bien mort dans le "Lotus Bleu" : le vilain Misuhirato. D'autres auteurs auraient trouvé une astuce narrative subtile pour le faire revivre. La rencontre avec Tintin aurait été alors un moment intéressant. En fait il ne se passe rien. Tintin retrouve Misuhirato dans grande surprise. D'ailleurs tout le récit est sans surprise. Tintin se ballade en forêt et pour s'abriter de la pluie notre héros tente d'entrer dans une maison isolée. Les occupants le reconnaissent et pensent qu'il n'est pas là par hasard. La suite est banale, il finira par rentrer dans la villa et découvrira en 2 secondes le célèbre "Djhery Khan". Misuhirato et son garde du corps capturerons Tintin. Pour le liquider on retrouve le coup du "poison qui rend" fou, etc... etc... Et au moment décisif Haddock frappe à la porte et... sauve Tintin.

Le récit tient sur 22 petites pages au format 13 x 18. . Graphiquement le document est assez médiocre. Le dessin est hésitant et peu expressif. L'auteur a choisi une disposition peu classique en plaçant 4 vignettes très espacées dans chaque page. Elles ne sont d'ailleurs pas toujours très bien alignées.
La couverture est splendide. Une signature très discrète apparaît dans le bas : Carmelo Hernando. S'agit-il de l'auteur également du récit ? Nous en doutons.
Dans les précédents récits l'auteur n'affichait pas son identité, en dehors d'un "LP" qui apparaît sur les couvertures de "La mort du maître" et du "Trésor des nazis"
Pour ces deux récits l'auteur avait inventé les "éditions Schieve Architect". Pour le "Jade sacré", c'est un autre nom qui est utilisé : "les éditions du Tintinnabuleur"
Seul lien commun entre tous ces récits : le dessin de la momie avec dans une bulle quelques objets célèbres des aventures de Tintin